Dani Navarro abandona el Tour de Francia

DSC_9594b copiaDani Navarro fue trasladado directamente desde el avituallamiento hasta la línea de meta de Chamrousse desde donde nos confiesa que se encuentra “muy mal anímicamente”  tras haber tenido que abandonar en el Tour por problemas estomacales.

El asturiano puso pie a tierra en el kilómetro 97 de la decimotercera etapa tras pasar verdaderos problemas para mantenerse sobre la bicicleta. “Comencé a encontrarme mal en el autobús camino de la salida” . Las altas temperaturas pueden haber sido la causa del problema. “Hacía mucho calor y durante el recorrido neutralizado empecé a vomitar, en el primer puerto ya se iba muy rápido, intenté aguantar entre los coches, estaba deshidratado y el agua que me daban lo vomitaba de nuevo”.

Dani tenía marcado el día de hoy para hacer algo en la carrera ya que coincidía con su cumpleaños, pero se le complicó. “No podía comer nada y tenía calambres, además la carrera fue muy rápida porque estaba tirando el equipo Katusha  y yo ya no podía recuperarme”. Nos confiesa Dani con gran tristeza.

Dani Navarro, noveno clasificado en el Tour 2013 y líder del equipo francés Cofidis, ocupaba el puesto 37 de la general a 44:41 minutos del líder, el italiano Vincenzo Nibali.

Dani Navarro seguirá luchando por una etapa

El Tour llegó a su primer día de descanso tras una primera semana más larga de lo habitual marcada por la climatología, que ha dejado la carrera sin los dos corredores que se presumía  iban a ser los protagonistas, Chris Froome y Alberto Contador.

dani-tour14Después de diez etapas, el Tour, se ha quedado en una carrera abierta a todas las posibilidades, con Nibali de amarillo y con muchas opciones de llegar vestido así a París.

Esta primera semana, el asturiano Dani Navarro la comenzó perdiendo tiempo en la general,  pero ha conseguido remontar un poco el vuelo en las tres últimas etapas, aunque la opción de mejorar la novena posición conseguida el año pasado ya es inalcanzable.

“Hasta ahora ha sido un Tour de mucha lluvia, con mucha tensión y muchos nervios, los primeros días he sufrido mucho y he perdido tiempo en la general por evitar caídas. El día de los adoquines me quedé cortado y no quise forzar para evitar problemas, al día siguiente me caí y estuve fastidiado un par de días, pero después me fui sintiendo mejor y con la llegada de la montaña ya me voy encontrando con confianza, el domingo me metí en la fuga y el lunes ya llegué con los de adelante. Ahora ya llevo mucho tiempo perdido en la general y la idea es una victoria de etapa”. Nos dice Dani en el día de descanso.

En lo que se refiere a lo que aún queda de Tour, Navarro tiene claro que su objetivo es una etapa: “Volveré a intentar meterme en las fugas e intentar conseguir así la victoria en las etapas de montaña, que aún quedan muchas etapas duras en Alpes y Pirineos para intentarlo”.

En cuanto a los hombres fuertes para la general el de Cofidis nos dice: “Nibali Está muy fuerte y tiene muy buen equipo, ahora es el máximo favorito, pero aún queda mucho Tour y puede pasar de todo”. Advierte el asturiano.

Este es su segundo año como jefe de filas del equipo Cofidis y a finales de temporada termina su contrato con el equipo francés. Sobre su futuro Navarro dice: “Estoy muy agradecido a la confianza que ha depositado el equipo y me gustaría agradecérselo con una gran etapa en este Tour. Las escapadas son difíciles y las etapas en un Tour son caras, pero eso no quita que lo pelee todos los días”.

 Sobre las ofertas que tiene de otros equipos nos aclara: “Hay varias opciones, pero evidentemente la primera siempre será Cofidís, por el trato y la confianza que han depositado en mí, claro que me encantaría seguir aquí”. Termina Navarro.

Dani Navarro protagonista en el diario L’Equipe

Daniel Navarro : » Contador, le plus fort psychologiquement «

De notre envoyé spécial

Samedi 12 juillet 2014

DANI NAVARRO, le grimpeur de Cofidis, est convaincu qu’Alberto Contador, son ancien leader, ne jettera pas les armes facilement. Et il se verrait bien courir à nouveau à ses côtés.

D ani Navarro traîne la patte. Jeudi, au cours de l’étape menant vers Reims, le coureur espagnol de l’équipe Cofidis est allé à terre. Hier, le cuir éraflé et les courbatures vivaces, il a préféré se montrer prudent pour éviter à nouveau la chute. « J’ai bien fait, dit-il. Il y a encore eu de la casse aujourd’hui. » En regagnant sa chambre de l’hôtel Ibis à Houdemont, dans la banlieue sud de Nancy, l’Asturian a croisé le Madrilène Alberto Contador, son ami et ancien coéquipier chez Liberty Seguros, Astana et Saxo Bank. Contador s’est enquis des blessures de son pote. Ils ont parlé du Tour, des ambitions de chacun. Dani ­Navarro veut gagner une étape et Contador le général. Entre eux, la ­rivalité n’a jamais existé.

« VOUS CONNAISSEZ très bien Alberto Contador, comment le trouvez-vous depuis le départ de ce Tour ?

– Il me semble qu’il est en grande condition et il l’a déjà prouvé cette saison. Il est là pour gagner le Tour et il va tout faire pour ça. C’est un guerrier comme il en existe peu ou pas. Pour l’instant, il a perdu du temps sur Nibali (2’37»), mais il ne lâchera rien.

Pourtant Nibali semble très fort…

– Plus que Nibali, c’est toute l’équipe Astana qui impressionne. Mais Alberto a lui aussi un collectif solide à son service. Le spectacle risque d’être garanti jusqu’à la fin.

Qu’est-ce qui vous a toujours impressionné chez Alberto Contador ?

– C’est le coureur le plus fort mentalement que j’aie jamais connu. Il a un don unique qui fait que lorsqu’il est mal, qu’il souffre, rien ne transpire. Il est capable de repousser la souffrance au-delà des limites classiques.

L’avez-vous vu douter un jour ?

– Personne ne l’a jamais vu douter, même s’il est sûr qu’il a eu parfois des moments de doute. Physiquement, il est l’un des plus forts du monde et psychologiquement il est le plus fort.

Et vous, comment se passe votre début de Tour ?

– Pour l’instant, je n’ai pas été épargné par les chutes et j’ai préféré lever le pied car c’est déjà une première semaine très difficile. Cette année, j’ai décidé de me concentrer sur les victoires d’étape et non plus sur le général. J’ai fait un top 10 l’an dernier (9e) et j’ai décidé de tenter autre chose.

«  C’EST EN TRAVAILLANT POUR UN LEADER QUE J’AI CONNU LES PLUS GRANDES JOIES »

Votre objectif n’est donc pas de viser une place au général…

– Disons que ma neuvième place n’a pas apporté grand-chose. J’ai eu quelques retombées en Espagne mais en France c’est passé plutôt inaperçu. Or, Cofidis est une équipe française et l’important c’est d’obtenir des victoires sur le Tour. C’est pourquoi j’ai décidé de privilégier cette option cette année. Je pense qu’il y a suffisamment de terrain d’ici à l’arrivée à Paris pour pouvoir s’exprimer. Je vais peut-être juste attendre un peu que les plaies se referment pour me glisser dans les échappées.

Votre contrat avec Cofidis se termine à la fin de la saison. Avez-vous déjà une idée de ce que vous ferez ensuite ?

– Il est vrai que j’ai des propositions, pas des milliers non plus, mais notamment une émanant d’une équipe World Tour, sans oublier que les dirigeants de Cofidis ont l’air de vouloir me garder. Je suis en train d’étudier les différents choix qui se présentent à moi.

Avec l’ambition de garder un statut de leader ?

– Cette possibilité existe. En fait, je m’adapte à toutes les situations et ça ne m’a jamais dérangé de travailler pour un leader.

Pourtant, à un moment vous avez quitté l’équipe de Contador pour prendre des responsabilités au sein d’une autre formation….

– À ce moment-là, j’avais besoin de m’aérer un peu l’esprit. J’avais passé beaucoup de temps à travailler pour les autres et je ressentais l’envie de connaître autre chose. Cofidis m’offrait cette opportunité. Il est vrai aussi que Saxo Bank pouvait me garder mais en réduisant de façon considérable mon salaire.

Quel a été le plus gros changement pour vous lorsque vous êtes passé de Saxo Bank à Cofidis ?

– Il a fallu que je me mette au français (rires). Sérieusement, je quittais une grosse structure du World Tour, avec de grands objectifs sur les grands Tours, pour une équipe plus modeste mais qui avait aussi des ambitions. Je n’avais plus à me taper de longs voyages jusqu’en Australie, en Chine ou au Japon et ça me convenait parfaitement. Je me sentais plus dans mon élément.

Regrettez-vous d’avoir quitté l’équipe Saxo Bank ?

– Non, pas véritablement. En deux ans, je pense avoir obtenu quelques bons résultats pour l’équipe Cofidis sans jamais avoir eu la moindre expérience en tant que leader. Franchement, aujourd’hui, si Alberto m’appelle, je reviens sans problème.

Est-ce une possibilité ?

– Tout est possible. Je serais à nouveau enchanté de travailler pour Alberto Contador. Faire le boulot pour lui m’a toujours plu. En fait, je suis vraiment heureux de jouer le gregario. J’ai fait ça pendant une grande partie de ma carrière et c’est en travaillant pour un leader que j’ai connu les plus grandes joies.

Pour vous, c’est donc plus gratifiant de jouer les équipiers que d’avoir des ambitions personnelles ?

– Les deux présentent des aspects sympathiques. Mais il est vrai que lorsqu’on a eu la chance de courir aux côtés d’un coureur comme Alberto Contador, on avait presque la garantie qu’à 90 % la victoire était au bout. Bien sûr que c’est gratifiant de voir son leader gagner et de savoir qu’on a contribué à cette victoire.  »

MANUEL MARTINEZ

Publicación en el Diario L’Equipe: http://www.lequipe.fr/Cyclisme/Article/Daniel-navarro-contador-le-plus-fort-psychologiquement/23439

Dani Navarro, en progresión hacia el Tour

DSC_3395 copiaTras un inicio de temporada truncado por diferentes problemas de salud, Dani Navarro finalizó en la 9ª posición de la clasificación general del Critérium Dauphiné, a 3’04’’ del vencedor absoluto de la prueba, Andrew Talansky (Garmin-Sharp). “Comencé la carrera con dudas, porque este año no me había encontrado muy bien y llegaba con poca confianza. El recorrido fue duro, toda la carrera se fue muy rápido y el plantel de corredores, como se vio, fue muy bueno. El segundo día ya me vi adelante y la verdad es que estoy contento con el resultado final”. Nos explica el de Cofidis.

Antes de comenzar la prueba, el asturiano ya había declarado que repetir la quinta posición de la edición anterior sería muy difícil. “El recorrido era bastante más duro que otros años, el año pasado fui quinto, pero el noveno puesto de este año me da más confianza porque no me había visto bien esta temporada y estar otra vez arriba me da bastante moral. Sobre todo al ver los diez primeros que son hombres de primerísimo nivel. Estar a la altura de Nivali, Contador y Froome, me hace ver que las cosas van bien. No había corrido mucho este año, llegué al Dauphiné con solo diecinueve días de competición y eso puede ser bueno de cara al Tour”. Reconoce el asturiano.

La octava etapa del Critérium Dauphiné resultó espectacular, en los primeros kilómetros se formó la escapada que propiciaría el resultado final de la prueba. En ella estuvieron el asturiano de Cofidis y el estadounidense del Garmin acompañados de más de una veintena de corredores, entre otros Mikel Nieve (Sky), a la postre vencedor de la etapa. Navarro nos cuenta como se vivió desde dentro: “En los años que llevo como profesional, pocas veces he vivido una etapa como la del domingo, se fue muy rápido desde salida y se formó una escapada con todos los líderes excepto Alberto y Froome. Yo al final me encontré bastante mal y me quedé a falta de tres kilómetros para la meta, pero las cosas son así porque aun faltan varias semanas para el Tour y la preparación tiene que ir así. El estar cerca de los cinco primeros, que son los que van a estar disputando el Tour, me da mucha confianza”.

Navarro continuará esta semana en el país vecino, concentrado con su equipo y reconociendo varias etapas del próximo Tour de Francia, que dará comienzo el próximo 5 de julio. “Estaremos por aquí unos días viendo etapas y recuperando, porque la Dauphiné ha sido muy dura”. Concluye el gijonés.

Navarro finaliza el Dauphiné en el ‘top-10’

NAVARRODani Navarro finaliza en la 9ª posición de la clasificación general del Critérium Dauphiné, a 3’04’’ del vencedor absoluto de la prueba, Andrew Talansky, quien consiguió arrebatar el maillot amarillo a Alberto Contador. Mikel nieve (Sky) fue el vencedor de la última etapa.

La octava etapa del Critérium Dauphiné resultó espectacular desde los primeros kilómetros, de hecho cuando solo llevaban 24 recorridos se produce la escapada que propiciaría el resultado final de la prueba. En ella estaban ya el asturiano de Cofidis y el estadounidense del Garmin acompañados de más de una veintena de corredores, entre otros; Van den Broeck (LOTTO-BELISOL), Bardet (AG2R) y Yates (Orica), hombres muy peligrosos que ocupaban posiciones cabeceras en la clasificación general.

Por detrás, los dos primeros de la general Albero Contador y Chris Foome, ponían a trabajar a sus hombres para acercarse a los fugados, pero la calidad y cantidad de los de delante hace que la diferencia siga aumentando hasta superar los 3 minutos.

A pesar de la espectacular arrancada de Contador, dejando atrás a Froome y superando hombres en los últimos kilómetros, el pinteño no consiguió recortar la diferencia necesaria con Talansky para mantener el amarillo.

Navarro entró en la novena posición de la etapa a 41 segundos de Mikel Nieve. El gijonés dice que le ha costado mucho mantenerse en la fuga ya que aun no se encuentra al cien por cien de su estado de forma. Ahora continuará unos días en Francia para reconocer varias etapas del próximo Tour de Francia, al que acudirá como jefe de filas del conjunto francés.

FOTO: © / B.Papon – web Dauphiné 2014
 

Vídeo de los últimos kilómetros

Uso de cookies

Este sitio web utiliza cookies para que usted tenga la mejor experiencia de usuario. Si continúa navegando está dando su consentimiento para la aceptación de las mencionadas cookies y la aceptación de nuestra política de cookies, pinche el enlace para mayor información.plugin cookies

ACEPTAR
Aviso de cookies